Interview

Mickaël Chiron, référent pédagogique à l’AGR Nantes

Bonjour Michaël ! Peux-tu te présenter toi et ton parcours en quelques lignes ?

Après un Bac Arts Appliqués et une école de communication visuelle, j’ai exercé en CDD chez Gulfstream et Latitude Concept avant de rejoindre les équipes de The Links en CDI.
Quelques années plus tard je suis retourné chez Gulfstream en tant que Directeur Artistique et me suis occupé en plus de la gestion du planning du service créa/éxé.

En 2016, je passe une VAE pour obtenir un master en tant que Designer en communication visuelle auprès de l’AGR et c’est là que l’aventure prend une nouvelle tournure. Suite à un bon feeling, on se met d’accord pour que j’enseigne auprès des DA le concept 360. Quelques années plus tard, je multiplie les interventions jusqu’à devenir référent pédagogique.

Aujourd’hui, je reste Directeur Artistique freelance et je suis Référent Pédagogique de l’AGR école de l’image.

En quoi consiste ton rôle de référent pédagogique au sein de l’AGR ?

J’ai plusieurs rôles:

  • intervenir en graphisme et concept auprès des élèves dans toutes les promotions, ce qui me permet de les connaitre et de les accompagner au mieux durant tout leur cursus.
  • Donner des axes de progression personnalisés. J’arrive à cela grâce à mes échanges avec eux en cours, mais aussi avec les retours individualisés des intervenants, Marc et moi voyons chaque élève par trimestre ou semestre.
  • Démarcher des entreprises ou des communicants (le plus local possible) mais dans une logique pédagogique. Cette année, par exemple, les troisièmes années vont (en binôme) proposer au Passage Sainte-Croix de Nantes une identité globale.
  • Avoir une vision globale sur la formation pour la faire progresser et proposer des modifications ou des interventions spécifiques pour suivre les tendances de notre domaine.
  • Participer au recrutement des intervenant.e.s. J’échange avec ces dernier.es en leurs donnant des objectifs et en encourageant les passerelles entre les matières afin de cumuler les acquis.

En résumé; mon rôle est de savoir où les élèves doivent être amenés pour chaque diplôme et donc de tout mettre en place auprès des intervenants comme auprès des élèves pour y arriver. Voilà globalement et je dois en oublier…

Quel est l’objectif de la formation à terme ?

L’emploi. Nous leur donnons une formation globale qui permet d’avoir une vision de direction artistique 360. Cela ne les empêche pas d’exceller dans des domaines particuliers, un élève peut préférer l’identité ou le graphisme mais à la fin en ayant touché et progressé dans toutes les matières, l’élève pourra diriger une campagne de communication globale en délégant si besoin mais en sachant de quoi il parle car il y aura été formé.

Pour quels débouchés, métiers ?

Un élève pourra devenir Directeur.rice Artistique, illustrateur, illustrateur 3D, motion designer, Webdesigner, Photographe etc… Et cela est en perpétuelle évolution, cette année les 4e années initiaux ont eu des cours d’ia, ils pourront pousser la chose pour devenir prompt designer s’ils le souhaitent, métier qui n’existait pas il y a deux ans. Mais c’est comme tout ; cela dépend de leurs envies et de leur pratique !

Qu’est-ce qui différencie l’AGR des autres écoles selon toi ?

La taille de l’école fait qu’elle est humaine et permet un intérêt réel pour les étudiants. Une classe par niveau, nous permet de nous concentrer sur chaque classe et d’être plus présent pour chacun. Encore une fois Marc (le Directeur et créateur) et moi-même voyons CHAQUE élève au moins une fois par semestre. Cela nous permet de nous assurer qu’ils progressent et si besoin qu’ils vont bien et aussi d’avoir un contact plus convivial.

Ce que tu aimes dans ton rôle ?

La diversité et l’humanité. C’est génial de voir un élève progresser, de voir les remerciements personnalisés des élèves sur leurs books de fin d’étude. D’échanger avec eux après leurs études, que certains continuent à me demander des conseils, certains m’ont même donné des free avec les agences qui les ont embauchés. J’ai des élèves qui m’ont dit des années après; “Là, quelle question me poserait Mika?” et avec ce genre de phrase on sait qu’on les a vraiment aidés sans (trop) les traumatiser.